L'équilibre trouvé par Juan Espinoza
Ingénieur Chef de groupe pour la division Powertrain Solutions
Chez Bosch, votre métier s’adapte à votre style de vie. Work #LikeABosch
Juan nous partage sa vision de l'équilibre vie pro/vie perso et ses expériences de management.
Un parcours international
Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en mécanique au Venezuela, Juan choisit de s'installer en France pour poursuivre ses études et se spécialiser dans la propulsion automobile à l'IFP School de Paris. Diplôme en poche, il s'installe ensuite en Allemagne, où il a travaillé dans le secteur automobile pendant 4 ans.
Pour faire suite à cette expérience en Allemagne, Juan décide de rejoindre la région parisienne avec sa famille. Au cours de ses études d'ingénieur à l'IFP School, il a notamment entendu parler des activités du site de Bosch Saint-Ouen par le biais d'un de ses professeurs. De nouveau en France, il postule donc avec succès au poste d'ingénieur d'application, et intègre l'équipe Bosch en 2014. En tant qu'ingénieur d'application, il travaillait à l'époque sur la mise au point des systèmes d’injection diesel pour des moteurs Renault. C'était un métier à plusieurs interfaces, à la croisée du software, des composants hydrauliques et du moteur.
Son évolution est rapide, puisque quelques années plus tard Juan relève le défi de devenir chef de projet d'une équipe internationale, basée à la fois en France et en Allemagne. Il est désormais chef de groupe depuis 2021. En tant que chef de groupe, il dirige une équipe de plusieurs chefs de projets mais également des personnes en charge de l'accompagnement du client lors du lancement d'un projet.
Des compétences humaines avant tout
Avec humour, Juan nous explique que sa principale activité, c'est… parler ! La posture à adopter dans le management de projet est de plus en plus proche de celle du coaching. Comme les technologies changent très rapidement, il ne s'agit plus d'être expert(e) technique d'un produit ou d'une pièce, mais plutôt d'accompagner les membres de l'équipe dans leurs activités. Juan nous décrit son rôle comme celui de "travailler avec des gens, les accompagner, parfois pour donner des idées, les écouter, donner des avis, des orientations." Il a pour mission d'interpréter les besoins, de donner des conseils et du support en cas de difficulté, et de fournir à son équipe un cadre qui lui permette de s'épanouir au travail.
La difficulté qu'il a lui-même rencontrée en devenant chef de projet a été de lâcher prise et apprendre à déléguer. Son métier premier d'ingénieur requérait qu'il soit expert technique de son domaine. Il y a 10 ans, Juan pouvait avoir un fort rapport avec le produit sur lequel il travaillait puisqu’il y avait une sorte de continuité dans l’automobile. Aujourd'hui nous sommes dans une période de transition entre les moteurs thermiques et électriques : les pièces, les composants et donc les métiers de demain ne sont plus ceux d'hier. En devenant chef de projet, puis chef de groupe, Juan a dû accepter que son rapport avec le produit et la partie technique devait changer. Il a alors appris à déléguer et faire confiance à son équipe pour prendre le relais de l'expertise.
Une culture d'entreprise qui favorise l'équilibre
Juan reconnaît avoir eu la chance, en étant chez Bosch, d’avoir toujours eu une hiérarchie qui regardait le résultat et non les horaires de présence. Grâce à cette culture d'entreprise orientée résultat, il a pu maintenir un bon équilibre vie pro/vie perso, d'autant plus important qu'il est papa depuis peu.
Cette culture, il s'attache à la transmettre à son équipe en leur accordant de l'autonomie. Il admet d'ailleurs que c'est le fait de pouvoir déléguer des tâches à son équipe qui lui permet de garder son équilibre : "il faut apprendre à faire confiance à son équipe, savoir quels sont les sujets clés sur lesquels on doit s’impliquer personnellement et d’autre part ceux sur lesquels on peut estimer qu’on peut déléguer et que tout va bien se passer". La confiance en son équipe et la délégation sont d'autant plus importantes que Juan a récemment entamé un parcours de développement, qui l'amène à suivre régulièrement des formations de management.
Garder un bon équilibre, c'est également savoir s'imposer des limites. Juan nous explique qu'il a le sentiment qu'il pourrait toujours en faire plus, que ce soit au travail ou auprès de sa famille, mais il faut parfois se faire violence pour lâcher prise et prioriser. L'équilibre vie pro/vie perso n'est selon lui jamais vraiment acquis, et c’est toujours une recherche au quotidien. Il estime cependant avoir trouvé aujourd'hui la configuration qui lui convient, notamment grâce au télétravail mais surtout à cette culture d'entreprise orientée résultat.
Un métier et secteur en transition
Ce n'est un secret pour personne, le secteur de l'automobile est en pleine transformation. La part de marché des véhicules à moteur thermique se réduit, tandis que celle des véhicules électriques s'accroît. Les activités liées à la combustion, au diesel et à l'essence, ne vont pas disparaître du jour au lendemain ; toutefois, l'avenir du groupe Bosch, le cœur de son activité dans 10 ans, ne sera plus dans le mouvement thermique mais plutôt dans l'électrification.
Le cœur du métier de Juan va donc évoluer également, puisqu'il devra se concentrer sur l'accompagnement de la transition et du changement. La première étape de cette transition sera d'accepter de renoncer aux activités sur lesquelles l'équipe a travaillé durant de nombreuses années, et d'accueillir les nouvelles opportunités qui se présentent. Les défis de Juan seront notamment de faire évoluer les compétences de son équipe pour correspondre aux métiers de demain, mais également de les aider à trouver de nouvelles perspectives, comme par exemple d'apporter une expertise autre que celle liée à un produit.
A moyen terme, il souhaiterait développer sa posture de coach : pour lui, cela signifie se réinventer, accepter de lâcher prise et ne pas connaître les moindres détails techniques, mais plutôt orienter les personnes dans leur réflexion et leur permettre de trouver les réponses d'elles-mêmes.
Juan Espinoza
Ingénieur Chef de groupe chez Powertrain Solutions.
Mon parcours est assez atypique car je ne vis pas dans le pays où je suis né. Je viens du Venezuela, pays dans lequel j'ai passé les vingts premières années de ma vie. Puis je suis venu en France pour passer mon diplôme d’ingénieur. Diplôme en poche, je suis parti en Allemagne et j’y suis resté 4 ans.
Lorsque j’ai commencé à travailler chez Bosch à Saint-Ouen, j’étais ingénieur d’application. Je faisais la mise au point des système d’injection diesel pour des moteurs d'un grand constructeur automobile.
Aujourd'hui, j’ai sous ma responsabilité une équipe composée de plusieurs chefs de projet et des collègues qui s’occupent des activités et aussi de l’accompagnement du client.
Work #LikeABosch